La présence des fleurs

ImAGE champs

La Première et la Seconde Guerre mondiale ont fait près de 40 millions de morts. Les conflits en Afrique (Soudan, Somalie, Syrie etc ont fait plus de 10 millions depuis 1960. Je n’ose même pas imaginer le nombre de décès par jour en ce moment relié à des conflits.

En marge de ces conflits, il y a la folie d’un nationalisme exacerbé, notamment aux États-Unis, qui sous prétexte qu’il faut assumer une différence, amène ses citoyens à tolérer, voire à accepter qu’il y ait chaque année plus de 30 000 morts par armes à feu, de ce nombre en moyenne 2 000 enfants.

Bien que les guerriers puissent s’affronter sur les rues ou les plaines pour conquérir l’autre, bien que les combattants du dogme puissent faire sauter des humains sur la place publique, la bêtise humaine galopante ne peut que s’éteindre sur la portée du temps.

Là où les balles et les bombes sont tombées, pousseront par la suite des fleurs dans nos plaines, dans nos rues et sur nos balcons.  C’est inéluctable. Les sites de bataille ne sont que des cimetières temporaires, puis par les entrailles de la Terre, par le corps de la Terre, les fleurs reprendront leur droit. Des enfants, des femmes et des hommes y viendront y faire une marche, y jouer et célébrer la vie.

Tout passe, même les guerriers du dogme qui seront toujours remplacés par les fleurs.

Une chanson de Laurent Voulzy – Le pouvoir des fleurs

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