L’acceptation radicale

Nos peurs

L’attention est la forme d’amour élémentaire par excellence.

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Quand vous dîtes quelque chose comme « je t’aime », de tout votre être, vous pouvez transformer le monde…

Du fait de notre interdépendance, quand nous éveillons en nous l’amour et l’exprimons, il change le monde autour de nous. Le cœur des êtres que nous touchons s’ouvre, et à leur tour ils iront toucher d’autres cœurs. L’amour est la nature première, la bonté de tous les êtres en attente de se manifester. Que nous offrions cet amour à haute voix ou dans une prière muette, nous l’aidons à s’épanouir chez tous les êtres, en tout lieu. Cette expression de notre nature profonde est la vivante puissance de l’amour bienveillant.

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Décider de se pencher vers la peur et de l’accepter peut sembler paradoxal. Or c’est parce que la peur est partie intégrante de la vie qu’y résister revient à résister à la vie. L’habitude de l’évitement s’infiltre dans toutes les dimensions de notre existence : elle nous empêche d’aimer aussi bien que nous en sommes capables, elle nous retient d’adorer la beauté qui est en nous et autour de nous, elle nous défend d’être présent à chaque instant. C’est pourquoi l’acceptation radicale de la peur est à l’épicentre de notre éveil spirituel.

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Très tôt dans l’existence, nous avons appris que toute affiliation – avec la famille et les amis, à l’école ou au travail – exigeait de nous que nous démontrions notre valeur. Nous sommes soumis à une pression qui nous enjoint de rivaliser les uns avec les autres, de passer devant notre prochain, de nous distinguer par notre intelligence, notre pouvoir de séduction, notre compétence, notre puissance, notre argent. Et quelque part, quelqu’un compte les points, sans relâche.

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L’autocritique est la maladie de notre monde contemporain.

Tara Brach dans L’acceptation radicale

Une pièce musicale de Lévon Minassian – They Have Taken the One I Love

 

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