Transmettre la lumière avec Jean Klein

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Ce que foncièrement nous sommes ne peut jamais s’objectiver. Vous ne pouvez le localiser dans votre corps. Cela ne peut devenir clair qu’en explorant votre absence, votre totale absence.

Dès que vous vous prenez pour quelqu’un, il y a contraction, il y a localisation, mais quand vous êtes complètement affranchi de l’idée d’être une personne, vous êtes en expansion, vous êtes en méditation permanente.

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Il y avait eu des éclairs, mais là, c’était plus qu’un éclair. Il n’y avait pas de retour en arrière possible. J’avais trouvé mes vrais fondements

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En raison de la qualité de la transmutation, il ne subsistait aucun doute que je puisse jamais être repris par la dualité, et cela se confirma dans les jours et les semaines qui suivirent. Je sentis une rectification dans mon corps et dans mon cerveau, comme si toutes les parties avaient trouvé leur juste place, leur position la plus confortable. Je vis tous les événements quotidiens apparaître spontanément dans le non-état, dans ma totale absence, dans ma vraie présence.

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Ne cherchez pas à avoir un but. Quand cette compréhension existe, en d’autres termes, quand vous sentez très profondément l’orientation de votre aspiration, le but s’efface. Il n’y a plus de but. Un but est une tension. Ce qu’il est important de voir, c’est la quantité d’énergie que vous dépensez dans votre vie à essayer d’être autonome, à essayer d’être. Toutes ces différentes directions gaspillent votre énergie, elles multiplient les promesses, mais quand vous les vivez, elles ne tiennent pas leurs promesses. Elles ne peuvent combler votre désir d’être. Quand vous en prenez conscience, alors un seul et unique désir subsiste.

Jean Klein dans Transmettre la lumière

Une pièce musicale avec Istvan Sky Kék Ég, Estas Tonne, Pablo Arellano et Indrė Kuliešiūtė – The Song of the Butterfly