Eugène Sue dans Les Mystères de Paris

Visage de Paris

Un dernier mot, monsieur.

Comme vous avez été de moitié dans mon œuvre par l’immense publicité que vous lui avez donnée, je crois pouvoir vous instruire d’un résultat dont vous vous féliciterez, je l’espère, avec moi. On m’écrit de Bordeaux et de Lyon que plusieurs personnes riches et compatissantes s’occupent de réaliser dans ces deux villes mon projet d’une banque de prêts gratuits pour les travailleurs sans ouvrage, et quelqu’un qui fait ici l’usage le plus généreux et le plus éclairé d’une immense fortune m’a donné, au sujet d’une fondation pareille pour Paris, les plus encourageantes espérances.

Souhaitons maintenant, monsieur, qu’un législateur véritablement ami du peuple prenne en main les questions relatives :

« À l’établissement d’avocats des pauvres ;

« À l’abaissement du taux exorbitant de l’intérêt prélevé par le mont-de-piété ;

« À la tutelle préservatrice exercée par l’État sur les enfants des suppliciés et des condamnés à perpétuité ;

« À la réforme du code pénal à l’endroit des abus de confiance. »

Et peut-être ce livre, attaqué récemment encore avec tant d’amertume et de violence, aura du moins produit quelques bons résultats.

Veuillez encore agréer, monsieur, l’expression de ma vive gratitude et l’assurance de mes sentiments les plus dévoués.

EUGÈNE SUE

Paris, ce 15 octobre 1843

Lettre à Monsieur le Rédacteur en Chef du Journal des débats

Eugène Sue dans Les Mystères de Paris

Une chanson de Jean Ferrat – J’entends j’entends

Les paroles sur https://greatsong.net/PAROLES-JEAN-FERRAT,JENTENDS-JENTENDS,103152544.html