Poursuite de mon périple à Paris pour y partager au fil des rencontres l’accent d’Amérique.

L’idée de la réincarnation, d’une autre vie suivant la mort, n’est pas propre au bouddhisme ou à l’hindouisme.   Nous retrouvons cette idée à différentes époques et dans différentes civilisations, notamment en Grèce (par exemple Pythagore et Platon), en Extrême-Orient (l’hindouisme, jaïnisme, bouddhisme, sikhisme, yézidisme), en Afrique subsaharienne, et plus connue en occident en Égypte antique.

La réincarnation se veut à l’image d’une roue, où d’un rayon à un autre, par le passage de l’âme (ou de la conscience, de l’énergie ou de l’esprit) on accomplit des vies successives dans différents corps, tous reliés au noyau qui nous dépasse.

Imaginons les voyages d’une âme à travers les escales, les corps, pour nous permettre de se réaliser?

Cette idée nous amène à concevoir le temps comme cyclique, et non linéaire. Cette idée peut se concevoir qu’après avoir transcendé nos limitations de toutes natures dont la peur. Il y a quelque chose de plus grand, de plus englobant que ce qui se retrouve sous nos yeux. Cette nouvelle représentation du monde, de la vie, devient un éveil à une sensibilité nouvelle.

Cette idée de la réincarnation est un bon terroir pour la compassion. Comment peut-on vouloir du mal ou de la souffrance à des humains qui ne sont pas de notre famille, de notre pays, si dans une autre vie, leurs descendants risquent d’être des nôtres? L’idée de la réincarnation, par delà les croyances et les dogmes, a ceci de géniale, elle fait des humains, des sœurs et des frères potentiels. En ce sens, c’est une belle idée, qui permet un bel espace pour la compassion et rappelle que le lien qui unit tous les humains peut prendre différentes formes.

Une pièce musicale de Eric Aron – Genesis

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