Frédéric Lenoir et L’âme du monde

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Malheureux l’homme qui ne sait pas qu’il possède deux grands trésors à l’intérieur de lui-même: la clarté de l’esprit, qui peut le rendre libre, et la bonté du cœur, qui peut le rendre heureux;

Malheureux l’homme qui mène une existence semblable à celle des bêtes, enchaîné à ses instincts et seulement préoccupé des soucis matériels de la vie.

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Un sage prit la parole et dit: « Combien d’êtres humains passent l’essentiel de leur vie à se soucier de choses matérielles ou futiles et oublient de prendre le temps de vivre les expériences les plus essentielles, l’amour, l’amitié, l’activité créatrice, la contemplation de la beauté du monde?

Le superflu est onéreux mais l’essentiel est offert.

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Ce qui compte, ce n’est pas de gravir cette montagne, ou bien celle-ci, ou bien encore celle-là, mais de parcourir le chemin. Et de le faire avec attention, persévérance, avec le coeur ouvert et l’esprit vigilant. Ce n’est pas le nom du sommet que nous avons gravi qui nous transforme, mais la présence et l’amour que nous avons mis dans la marche. Le monde est beau par la variété de ses paysages. La vie spirituelle est belle par le foisonnement de ses chemins.

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Une mère sermonne son garçon:

Écoute, si tu es sage, tu iras au ciel, et si tu n’es pas sage, tu iras en enfer.

Le garçon réfléchit quelque secondes.

Et qu’est ce que je dois faire pour aller au cirque?

Frédéric Lenoir dans L’âme du monde

Une chanson de Portishead – Roads

Les paroles en français sur https://www.lacoccinelle.net/249716.html

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