Conte pour détacher et relier

ImAGE Arbre humain

Les liens sont apparus un jour, sans que j’en prenne réellement conscience. Ils ont dû s’installer la nuit pendant que je dormais. Probablement qu’au début, il n’y avait pas de tension et beaucoup de portée. On dirait qu’avec le temps, une tension s’est installée, et la marge de manœuvre pour bouger s’est réduite.

Au tout début, je me souviens, ce n’était que des pensées, c’était innocent. Puis une émotion s’y est attachée, puis une autre et tout doucement, cette simple pensée avec les émotions ont lié mon corps.

Il m’a fallu du travail et du temps pour percevoir que ces attaches que je voyais sous mes yeux, ce que mon cerveau tenait pour acquis et ma réalité n’étaient que les entraves auxquelles je voulais croire. Dès que l’illusion a disparu, la liberté de mouvement est revenue.

Il y a généralement peu de changements à apporter au scénario pour passer d’un rôle de son propre bourreau à celui de victime. Tout repose sur les mots utilisés et la perspective. Car les mots contaminent la vision qui se développe. Les mots que nous utilisons ne sont pas neutres, ils ont une capacité de fermentation en nous.

Il est possible de se relier à ce qui nous anime sans s’y attacher. Tout passe sans trop de tension à qui se préoccupe avec conscience de la liberté de mouvement.

Une chanson de ZAZ – Si jamais j’oublie

Les paroles sur https://www.lacoccinelle.net/1024281.html

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