Mon pays pacifique

INUSKSHUK

C’est lorsque vous aimez les concitoyens qui vous entourent sans ressentir le besoin d’y accoler une étiquette d’appartenance à un pays que l’on peut constater que vous êtes bien enraciné. Vous n’avez plus besoin d’une étiquette pour donner un sens à l’acceptation.

Dans la notion de pays, il est facile d’y introduire des notions d’exclusion. Ainsi, ceux qui sont à l’intérieur de cet environnement artificiel sont des nôtres, et après, il y a les autres. Toute notion d’exclusion devient un terreau fertile à l’arrogance, à l’orgueil et à l’émancipation d’un sentiment de supériorité. Tout citoyen est en soi un humain différent de l’autre, le fait de constituer un sous-groupe ne devrait pas nier la singularité constituant notre essence.

Il faut beaucoup de cœur et un grand sens du service public pour entretenir un pays qui est une terre d’acceptation des différences, une terre d’accueil des différentes formes d’humanité. Le poète et chansonnier Gilles Vigneault a su chanter un pays qu’il nous faut dessiner avec passion.

Pour l’atteindre cet idéal d’humanisme, il faut cesser de conjuguer le verbe aimer avec des dogmes et le faire avec la poésie du cœur.

Je ne veux pas être convaincu de la véracité de vos croyances, je veux être touché par votre capacité à vivre sans conflit, heureux et en paix.

Une prestation musicale en

Hommage à Gilles Vignault, ADISQ 2011

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