L’attachement, un instinct oublié

L’attachement est un instinct, qui a cependant besoin de conditions favorables pour se développer de manière saine. L’oublier est ouvrir la porte à l’indifférence et à la violence, en particulier relationnelle, et ce dès le plus jeune âge. Le lien à autrui est le garant d’un épanouissement et d’une bonne santé tant physique que psychique. C’est là la grande leçon que nous a léguée Bowlby, sans doute il serait judicieux de s’en souvenir.

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La nature prévoit ainsi un surplus de neurones à la naissance par rapport à l’âge adulte, qui permet de faire face à un maximum de possibles, et une sorte de ménage est fait au bout d’un certain temps avec ceux qui ne servent pas régulièrement. Le système s’épure pour se consacrer à l’amélioration de ce qui lui est vraiment utile pour s’adapter aux conditions d’existence dans lesquelles il évolue.

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Aujourd’hui, chacun réclame le droit au travail, aux loisirs, et à avoir des enfants, qui plus est en bonne santé et qui réussiront dans la vie. Et personne ne paraît vouloir envisager que ces souhaits, totalement légitimes par ailleurs, empiètent les uns sur les autres.

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Ma surprise fut grande, car ce n’était pas du tout de cela qu’il s’agissait, bien au contraire. Ce qu’il fallait comprendre, c’est que les Japonais en couple n’avaient plus de relations sexuelles à deux, ce qui ne voulait nullement dire qu’ils avaient renoncé à toute pratique sexuelle, mais préféraient grandement y livrer tout seul.

Yvane Wiart dans L’attachement, un instinct oublié

Une pièce musicale de Yann Tiersen – Tempelhof

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