Le quatuor d’Alexandrie, tome 1 : Justine

La pauvreté exclut, disait un jour Justine, et la richesse isole.

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Tu sais bien que je ne raconte jamais la même histoire deux fois de la même façon. Cela ne veut pas dire que je mens.

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Il n’y a que trois choses que l’on puisse faire avec une femme, dit un jour Clea. On peut l’aimer, souffrir pour elle ou en faire de la littérature.

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Une ville devient un univers lorsqu’on aime un seul de ses habitants.

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Il n’y a pas de souffrance plus atroce que celle d’aimer une femme qui vous donne son corps et qui pourtant est incapable de livrer son être véritable – parce qu’elle ne sait pas où le trouver.

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Je reviens vers la ville où nos vies se sont mêlées et défaites, la ville qui se servit de nous, la ville dont nous étions la flore, la ville qui jeta en nous des conflits qui étaient les siens, et que nous imaginions être les nôtres ; bien aimée Alexandrie.

Lawrence Durrell dans Le quatuor d’Alexandrie, tome 1 : Justine

Une pièce musicale avec une chanteur égyptienne Alkistis Protopsalti – Alexandria

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