Kintsugi : L’art de la résilience

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Le kintsugi est une véritable école de la patience et de la lenteur. Spontanément, on a envie de passer tout de suite à l’étape-clé, celle où l’on recouvre de poudre d’or les cicatrices laquées, pour voir enfin émerger l’objet dans toute sa splendeur. Mais l’art du kintsugi est là pour nous rappeler que ce n’est pas la destination qui compte, mais bien le chemin.

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Le kintsugi s’inscrit dans la pensée japonaise du wabi sabi (wabi : humilité face aux phénomènes naturels ; sabi : ce que l’on ressent face au travail du temps ou des hommes) invitant à reconnaître la beauté qui réside dans les choses simples, imparfaites et atypiques.

En acceptant de s’ouvrir au wabi sabi, on va à contre-courant des modèles standardisés et artificiels modernes. Le wabi sabi invite au contraire à la contemplation et au détachement par rapport à la perfection. Il souligne le caractère irréversible du temps qui passe et l’aspect éphémère de toute chose, et appelle à apprécier l’humble beauté des choses simples, patinées par les années et les épreuves.

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C’est en remettant à plus tard que l’on se dilue et se perd de vue : chaque occasion manquée vous éloignant de votre but, vous éloignant de vous

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Toutes les études de la psychologie positive convergent : en prenant conscience de notre chance au quotidien, nous augmentons automatiquement notre niveau de bonheur.

Céline Santini dans Kintsugi : L’art de la résilience

Une pièce musicale de Jean-Pierre Rampal & Lily Laskine – Sakura Sakura

 

2 réflexions sur “Kintsugi : L’art de la résilience

  1. « en prenant conscience de notre chance au quotidien, nous augmentons automatiquement notre niveau de bonheur. » : ça paraît tellement évident, et pourtant…
    Merci pour ces mots. 🙂

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