S’affranchir de la trahison

Nos peurs

C’est lorsque nous vivons une grande blessure dans un contexte de trahison que nous sommes alors confrontés à notre valeur réelle, à notre capacité de résilience.

Doit-on pardonner? Doit-on à tout prix préserver la paix et ainsi maintenir des relations affligeantes?

Tenter de retenir quoi que ce soit, c’est s’attacher, et lentement s’immobiliser.

Le pardon doit être comme les arbres, les rivières et le vent de la nature qui nous entourent. Malgré nos incivilités, ils continuent d’être ce qu’ils sont en partageant la vie.

En regardant autour de nous, nous constatons qu’il y a des personnes blessées par des trahisons et nous nous affligeons parfois des conséquences plus dommageables que les sévices subits.

Changer notre propre nature suite à une atteinte, c’est se perdre, c’est abdiquer. C’est s’infliger une trahison à soi pour répondre à une trahison de l’autre. Pardonner, ou acheter la paix, dans ce contexte, ne fait que nous diminuer, nous agenouiller. Le vrai pardon ne doit rien enlever, il doit ajouter de l’humanité et de la dignité.

Devant toute forme de pertes ou de trahisons, il est important de demeurer digne de soi, digne de vivre, digne d’être ce que nous sommes, digne de nos choix.

Aucun humain, malgré ce qu’il fera de bon ou de mauvais, ne devrait être dépouillé de son estime pour continuer son chemin. Il n’y a aucun joug à tolérer, même ceux imposés par la peur ou la culpabilité. Notre propre nature n’est en rien porteuse de vengeance. Elle est porteuse de gratitude, de compassion et de cette capacité à redonner à la vie.

Une chanson de Playing for change – Mais que Nada

Les paroles de https://www.lacoccinelle.net/278896-sergio-mendes-mais-que-nada.html

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