Le meilleur de soi : Le rencontrer, le nourrir, l’exprimer

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Faute d’être reconnues, nos eaux intérieures soulèvent de grandes vagues où nous risquons de nous noyer. Car l’émotion déferle en nous comme une lame qui nous porte, nous emporte ou nous submerge.

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Beaucoup souffrent d’une estime de soi défaillante et sont affectivement dépendants des autres faute d’avoir été reçus avec suffisamment de compréhension et de bienveillance.

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Ils cherchent encore la lueur d’approbation dans les yeux de parents symboliques ou véritables. Ils en sont pour ainsi dire assoiffés, et ils craignent de perdre l’estime de ceux et celle qui leur accordent ce reflet positif. En réalité, ils vivent dans le regard des autres, captifs de leur propre image. Leur quête est invisible mais s’ils pouvaient se voir dans ce rôle, c’est la figure d’un mendiant qui leur apparaîtrait.

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Chacun de nous veut exprimer le meilleur de lui-même. Chacun aspire à être vrai. Nous ne désirons pas seulement toucher à notre vérité, nous cherchons aussi à la manifester et à la dire.

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La projection est un mécanisme psychologique qui fait que l’on prête aux autres des éléments inconscients de notre propre psyché.

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Les cœurs se rejoignent quand nous réalisons que nous voulons tous de l’amour et de la reconnaissance. Car le véritable cri du cœur, qui exprime les attentes et les besoins de chacun, se résume essentiellement au désir d’aimer et d’être aimé pour ce qu’il est véritablement, c’est à dire un être qui, avec ses dons et ses talents, fait partie de la grande famille universelle.

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Il ne tient qu’à nous de cultiver ce dialogue afin que les idées créatrices et l’inspiration puissent irriguer nos vies.

Guy Corneau dans Le meilleur de soi : Le rencontrer, le nourrir, l’exprimer

Une pièce musicale de Levon Minassian & Armand Amar – Hovern’engan