Le plaisir d’être

Deux moines un rire

Pour la personne qui veut se réaliser dans sa démarche spirituelle ou philosophique, il n’existe pas un seul courant de pensée, il n’existe pas une seule voie pour l’entraînement de l’esprit, que ce soit par la lecture, le zazen, l’écriture, la méditation, le yoga, le taï-chi ou toute autre pratique.

D’ailleurs, plus une personne expérimente, pratique et expérimente, plus elle a l’esprit ouvert à sa nature propre qui est non duelle. Elle en arrivera à faire le constat que la voie est libre.

Il réalisera avec le temps qu’il ne subsiste aucune séparation, pas plus qu’il y a une réelle différence entre la conscience et celui qui est conscient.

Tout doucement, la pratique fait en sorte que la pensée et le penseur ne sont plus différents. La force de l’attachement qui fige la différence est mieux contrôlée.

La pratique, peu importe de quel courant elle est issue, doit devenir un jeu de l’esprit et non pas une chose de sérieuse. L’entraînement de l’esprit doit être simplement un appel du cœur comme si nous réalisions ce que nous avons toujours été.

Il n’y a rien à gagner ou à perdre au regard des autres. La scission entre ce que l’un pratique et ce que l’autre pratique, malgré la forme, est fictive. La différence ne devrait jamais entraîner l’exclusion.

Dans notre état naturel, la pratique devrait être une façon d’être et non seulement une pause régulière sur un zafu ou une chaise. Tout se passe dans l’étendue de la conscience et le plaisir d’être.

Une chanson de Jean-Jacques Goldman – Veiller tard

Les paroles sur https://www.lacoccinelle.net/906880.html

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