La femme la plus heureuse du monde

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Il y a une phrase de Shabistari, un philosophe et poète musulman, qui dit : « Fend le cœur de l’homme et tu y trouveras un soleil. » Mes amis je l’affirme par expérience. J’ai vécu sur les cinq continents. J’ai beaucoup voyagé dans ma vie. On m’a appelée un peu partout où il y avait des enfants malheureux. Partout : au Liban, en temps de guerre, quand on y tuait ; aux Philippines, où des enfants se prostituaient pour gagner un peu d’argent ; au Sénégal, au milieu des pauvres ; au Soudan, avec la faim, la mort. Partout, j’ai trouvé des hommes, des femmes et des jeunes qui gardaient l’espoir et qui savaient que, malgré la mort, la maladie, la guerre et la haine, il est possible d’aimer. Et cela, c’est fantastique.

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Chacun doit trouver où mener son combat pour qu’il y ait plus de joie dans le monde. Le monde est comme un miroir : si tu donnes de la joie, tu en reçois. Donner procure à la vie une effervescence, cela nous fait comprendre que nous sommes vivants, et frères et sœurs de tous les hommes qui nous entourent.

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Vous cherchez un sens à votre vie ? Demandez-vous qui et comment il vous est possible d’aimer. L’amour est le mystère de nos existences.

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J’ai compris ce qu’est le bonheur, ce qu’est le bien-être : c’est vivre dans l’harmonie des relations humaines.

Sœur Emmanuel dans Je suis la femme la plus heureuse du monde :

Entretien avec Angela Silvestrini

Une pièce musicale d’Hildegard von Bingen – Ave generosa