Ainsi passe la gloire du monde

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Entre les allées d’un cimetière, une atmosphère particulière fait résonner le pas des vivants, ces derniers toquent aux volets de l’éternité ; et sans le savoir, ils se rendent disponibles au hasard d’une rencontre avec l’invisible collision de rais lumineux, imbibés d’énergies potentielles.

Les vivants se tiennent droits, recueillis.

Ils interpellent ceux qui habitent l’envers du temps.

De cet humus qui s’élance vers le ciel, que de mal a été fait, qui s’en ira guérir.

Audible récurrence, variations à n’en plus finir.

Par ce qu’ils ont tu, autant que par ce qu’ils transmettent ; gestes conquérants, musicalité du dernier souffle.

L’énigme chantée rejoint le prélude des espaces parallèles et des réalités alternées, de bienheureuses patries sans frontières.

Ainsi passe la gloire du monde.

Sic transit gloria mundi.

Sophia Sherine Hutt dans La musique du ciel en héritage

Une pièce musicale d’Alexandra Stréliski – The Quiet Voice

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