Elle voulait apprendre à jouer d’un instrument de musique et son professeur voulait lui apprendre avant tout à écouter. Il lui en a fallu du temps pour se prêter à cette discipline et comprendre ce que cela pouvait lui apporter.

Au début, elle ne faisait qu’écouter la trame sonore. Mais au bout d’un certain temps, elle avait réussi à ressentir la vibration sur laquelle voyageait le son d’une voix, le son d’un battement de tambour ou la note sortie d’une flûte.  Cette captation avait eu un impact sur sa capacité à devenir consciente de son environnement.

Puis, lentement, ce fut au tour des différents sons de la nature qu’elle perçu différemment, comme si les bruits de la terre se transformaient en des sonates distinctes d’une grande œuvre.

Elle percevait différemment les chants des oiseaux, la trame sonore du vent et la sérénade du torrent. Là où avant il y avait du bruit, maintenant, il y avait un son, une trame musicale et un silence.

Tous ces sons qui l’atteignaient lui permettait de mieux écouter tout ce qui se passait à l’intérieur d’elle et de ressentir l’envie de composer ses propres mélodies.

Je crois que c’est à partir de ce moment, que commença réellement sa carrière de compositrice et de virtuose.

Une chanson de Catherine Major interprétée avec Daniel Lavoie, Moran et Alexandre Desilets – La voix humaine

Les paroles sur https://genius.com/Catherine-major-la-voix-humaine-lyrics

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