Il se demandait qui avait bien eu le premier l’idée de s’approprier les chemins et les routes que nous empruntons en leurs donnant des noms différents, en leur donnant différents qualificatifs, que ce soit une côte, une pente, urbain, campagne, touristique, privé, public, verte, etc.

En créant de toute pièce des segments avec le chemin que nous empruntons, nous créons une notion de destination, nous refaisons à chaque déplacement la création d’un point de départ et d’un point d’arrivée.

Ainsi, ces segments de chemins qui deviennent des routes prennent un nouveau sens, le parcours pour le travail, le parcours vers l’école, ou le parcours du retour.

Dès que cette idée c’est répandu, il ne faisait plus sens de concevoir le chemin comme étant une voie de passage, le lieu par où nous avançons pour réaliser nos vies. On oublie ainsi la perspective que nous ne parcourons jamais deux fois le même tracé car tout comme nous, il est en perpétuel changement. Après notre passage, plus rien n’est identique.

S’il est vrai que chacun de nous empruntons les routes de la vie, le développement de notre attention et de notre conscience feront en sorte que nous pourrons percevoir que nous avons en commun toutes ces voies qui nous sont offertes contrairement à nos points de départ où nos destinations. Ce sont les voies de notre interdépendance.

Chaque impasse ou chaque extrémité d’un parcours cache une voie de passage. Notre propre chemin.

Une chanson de Amiel Lucy & Deinous – Va sur ton chemin

Les paroles sur https://genius.com/Les-choristes-vois-sur-ton-chemin-annotated

COPYRIGHT – DROIT D’AUTEUR 2019 – Daniel Jean – Vous pouvez copier ce texte en indiquant la source dandanjean.wordpress.com, SVP ne pas modifier les textes et le contenu sans approbation, merci.