Une peinture de Claude Théberge

Il aimait à dire qu’il ne faut pas se parer de la pluie. La pluie est une bénédiction pour qui à besoin de s’abreuver de vie.  Non, pour ne pas être mouillé, il faut avant tout un paramouille.  Cela peut nous éviter de se retrouver à tremper dans ce que nous ne désirons pas.

Dans la vie, quand le temps est couvert et instable, il faut cesser de croire que cela n’est pas bon et qu’il faut à tout prix éviter.

Au contraire, il est bon d’accepter la vie telle qu’elle est et de continuer à faire ses choses tout en étant un brin prévoyant en prenant soin d’éviter que cela nous affecte directement.

Souvent, il levait les mains au ciel et il disait qu’il n’avait pas le contrôle de la météo et c’était une bonne chose ainsi car il saurait en abuser. Il affirmait avoir seulement le contrôle sur comment supporter la température et les intempéries. Il finissait toujours sa démonstration en disant qu’un paramouille, c’est une bonne façon de s’adapter à ce qui ne dépend pas de nous.

Et, si par malheur une personne osait lui dire qu’il ne faisait que jouer avec les mots, il en rajoutait en rappelant que si les mots ne traduisent pas notre pensée, alors entre ce que l’on pense, ce que l’on dit et ce que l’on fait cela devient un vrai bordel.

Une chanson de Georges Brassens interprétée par Yann Tiersen et Natacha Regnier – Le Parapluie

Les paroles sur https://greatsong.net/PAROLES-BRASSENS,LE-PARAPLUIE,102987955.html

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