Journal d’une tantrika

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Décrivez une maison » proposent les taoïstes. Certains y voient des murs, des fenêtres, des portes, un plancher, des meubles, …d’autres goûtent la présence de son espace intérieur, libre.

Il me semble que l’espace est ce lieu d’où éblouit le sourire, qu’en penses-tu ?

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Quoiqu’il en fût, l’importance de me dévêtir, de me laisser aimer toujours plus par ce vide, par cet espace vacant pourrais-je dire, devenait de plus en plus clair. Avez-vous déjà essayé d’ôter vos vêtements dans un placard ? Ou bien de déplacer les meubles d’une pièce encombrée, surchargée ?

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Si cet amour n’était pas compris par la société, pour des raisons variées comme l’accoutumance confortable aux peurs faussement instituées en morale, cela ne changeait en rien le fait que la cible nous avait choisis. Cette justesse fait tenir le face-à-face dans une verticalité solide, dans une atemporalité que personne sur terre ne peut déraciner.

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L’extase mystique n’est pas soumise à la pensée dualisante, elle est totalement libérée des notions de lieu, d’espace et de temps. Cette vérité ne peut être touchée que par l’expérience.

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L’ignorance tue, très cher, notre liberté, car la liberté est le corps de la connaissance de ce que nous sommes fondamentalement. C’est pour cela qu’elle déshabille.

Sahaj Neel dans Journal d’une tantrika ou Le doux saisissement de l’amour

Une pioèce musicale de Lévon Minassian (Duduk) –  They Have Taken the One I Love