Nous entrons dans l’ère du développement de l’intelligence artificielle qui permet de créer des applications et des machines qui seront capables d’évaluer une multitude de situations en prenant en compte des paramètres complexes tels que la gestion des risques, la probabilité d’apparition de phénomènes, la trajectoire optimale pour se déplacer de façon autonome, les besoins des personnes en terme de consommation, l’évolution de l’état de santé des personnes, l’organisation des espaces collectifs et le respects des règles, et j’en passe.

Certains y voient un risque pour l’humanité, d’autres y voient au contraire une opportunité pour affranchir l’humain de tâches répétitives qui grugent beaucoup de temps.

Pour moi, l’humain est plus qu’une forme d’intelligence. Et en ce sens, la capacité à produire des analyses, de réaliser des tâches et des fonctions dans une logique de performance optimale ne résume en rien l’humain.

Nous souhaitons ce qui est logique et véridique mais dans les faits, nous appliquons cette ces concepts lorsque rien ne vient troubler leurs applications. Sinon, la passion, la peur, les croyances et les raisonnements moraux viennent interférer.

C’est en quelque sorte la différence entre l’intelligence et la vie.  Au même titre que la machine peut réaliser une tâche à la place de l’humain, mais elle ne peut pas vivre l’attention apportée à cette tâche ou l’état de conscience qu’elle a permis de faire émerger.

Je n’ai pas de crainte qu’un jour l’intelligence artificielle puisse remplacer l’humain. Toutefois, j’espère que l’humain ne délaissera pas l’expérience de vivre pleinement.

Une chanson de Serge Fiori — Le monde est viruel

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