Il était un coureur fantastique. Non pas qu’il était le meilleur, le plus élancé ou le plus rapide. Il est toujours apparu à mes yeux comme un humain coureur et non pas un coureur humain.

Vous croyez que ces deux expressions veulent dire la même chose? Pas pour moi.

L’autre jour je l’ai encore vu participer à une course. Je lui ai parlé, il avait une bonne attitude, il s’était entraîné avec beaucoup de cœur les jours précédents.

Il est arrivé cinquième au terme de la course. Tous ceux qui étaient autour de lui, sauf bien sûr celui qui est arrivé premier, avaient le visage de la défaite, ils s’étaient avoués vaincus par celui qui est arrivé le premier. Pourtant combien d’entre eux avaient réalisé une performance magnifique?

 Mon ami était tout sourire, il n’en croyait pas ses yeux, il venait de terminer la course et il était très heureux. Il m’a même dit plus tard qu’il avait eu la chance de profiter de la présence de très bons coureurs à ses côtés lui permettant de se dépasser.

Ce que j’aime de ce coureur, c’est qu’il sait reconnaître et vivre une victoire.

Une chanson de Jean Jacques Goldman – Le Coureur

Les paroles sur https://www.lacoccinelle.net/1331572-jean-jacques-goldman-le-coureur.html

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