Conte personnel

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En parcourant le monde, que ce soit en voyageant par les voies terrestres ou littéraires, nous avons la possibilité de découvrir la richesse des contes et mythologies qui ont permis aux différents peuples de se constituer une représentation du monde crédible.

Ces philosophies, ces religions et ces quêtes scientifiques sont des représentations merveilleuses et témoignent de notre diversité et de nos différences. Elles suscitent l’adhésion d’une majorité de personnes, tout en laissant émerger des versions alternatives et personnalisées. Combien de maîtres, tel Socrate, Bouddha, Confucius ou Einstein ont eus des disciples, qui ont su apporter après leurs disparitions, une touche différente et personnelle de leur vision du monde!

Tôt ou tard, nous sommes confrontés à l’une de ces anciennes visions et à partir de notre propre représentation du monde que nous nous sommes créé au fil des ans, notre conte personnel illustre notre singularité.

Dans ce conte personnel en devenir, nous avons tous nos propres représentations des êtres marquants, des héros ou des ennemis. Souvent un prince ou une princesse sommeille en attente de l’avènement du baiser, du couronnement.

Ainsi, nous avons développé une compréhension du monde qui nous permet de mieux nous adapter et de trouver l’équilibre entre le sérieux et le plaisir. Rien qui relève d’un état de transe ou de folie, juste une façon de concevoir le monde et, qui détermine le référant de nos valeurs, de nos attentes, de nos croyances, de nos espoirs et de notre vision éthique ou morale de la vie. L’intégration de ce conte personnel nous aide à mieux décoder le monde qui nous entoure.

Ainsi, en croisant une personne dans la rue, elle prend forme dans un rôle de notre représentation, selon ce que nous croyons qu’elle est. Parfois, l’expérience nous démontre que nous avions tort de la percevoir comme cela. C’est la beauté de ce conte personnel, il évolue et se bonifie avec l’expérience.

Mais, ultimement, nous pouvons prendre conscience de ce pouvoir que nous avons de créer notre représentation du monde. Et cette étape est libératrice. Elle permet de passer de l’étape de voir un film et d’hyper réagir à chaque scène, à l’autre bout du spectre, soit l’étape de le regarder en appréciant les effets spéciaux, les subtilités des plans et la portée de l’histoire tout en étant conscient de sa relativité.

Prendre conscience que notre représentation du monde est éphémère et peut être transcendée nous amène au cœur de la création.

Une chanson de Fred Pellerin – Moi je raconte des histoires

Les paroles sur https://www.paroles-musique.com/paroles-Paul_Piche-Moi_jraconte_des_histoires-lyrics,p02894734

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