Pour vivre ce que nous voulons, pour réaliser ce que nous souhaitons, pour changer le mouvement actuel de ce que nous vivons, nous nous créons des objectifs, nous établissons un plan et nous nous affairons à le réaliser.  Ainsi, nous modifions ce qui est, par ce que nous voulons faire.

Et la personne juste à côté de nous, ou encore à des milliers de kilomètres, fait sensiblement la même chose.

En fait, nous sommes des milliards à vouloir changer les choses d’un monde en mouvement qui est toujours en perpétuel changement. Nous élaborons des objectifs, des jalons et un plan.

Et les rêves, les projets, même les actions de chacun viennent percuter ceux des autres et tout est soumis à une interdépendance conditionnée par ces mouvements individuels qui façonnent notre espace collectif.

Tel un souffle toujours présent, il arrive que la synchronicité fait en sorte qu’une direction s’impose et que le vent s’y forme et se soulève, le temps que l’énergie se dissipe.

Il y en a parmi nous qui ne font rien parce ce qu’ils n’ont pas l’énergie, ou parce qu’ils adoptent un certain détachement au regard de la vie en mouvement qui les entourent.

 Qui a le choix déterminant? Personne! Qui n’a pas le choix? Personne! Et c’est précisément pourquoi il est possible d’être.

Les choix ne sont que ce qui évoluent à travers nous, en fonction de notre capacité d’acceptation, d’attention et de conscience. Mais, ils ne sont en rien notre chemin de vie, ni notre identité. Ils ne sont que des éléments d’un plan, d’une carte. Par contre, ce qui est là est notre présent d’accueil.

Une chanson de Maxime Le Forestier – L’écho des étoiles

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