La douceur

ImAGE plumes

Pour qui a ressenti au-delà de la caresse, la douceur est plus qu’un geste. Elle prend racine dans la façon de voir et d’aborder le monde.

La douceur est une captation, elle peut modifier notre relation avec toute chose et tout être.

Lorsqu’elle s’incarne dans notre façon de penser, de parler et d’agir, elle ne repose plus sur le principe de la contrepartie.  Aucune richesse, aucune attention sentimentale ne peuvent alors l’attiser.

Elle permet de ressentir, de ralentir, d’être présent, de susciter l’attention et la simplicité. Elle crée la douce heure de vivre avec des représentations du monde où le sacré et le profane, la part de soi guidée par la pensée et l’autre guidée par le charnel, puissent devenir interdépendant et complémentaire.

La douceur est subversive. Dans un monde de production et de compétition, la douceur apparaît comme une anomalie. Elle génère des comportements qui vont à l’encontre des règles du savoir-être social. Les personnes douces ne se battent, ils s’affirment, ils résistent. Leur force vient de cette attitude d’accueil, d’ouverture, non violente et aimante. Elles ne recherchent pas la vérité, mais la sagesse.

La douceur permet, par sa force fragile, de réconcilier action et compassion. Elle n’a pas de seuil culminant, car elle n’apparaît pas par voie de contamination.

Elle est un choix volontaire d’aimer, et de changer dorénavant avec sagesse et attention.

Une chanson de Francis Cabrel et Zaho –  Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerai

Les paroles sur https://www.lacoccinelle.net/289025.html

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