Il aurait voulu rencontrer le temps, pour lui parler, pour lui dire qu’il ne servait à rien d’égrainer la vie à coup d’assèchement et de lenteur, que la vie devrait être une fête éternelle…

Il en a mis des jours et des jours à poursuivre sa quête. Il n’avait pas ce temps.

Jusqu’au jour où il lui sembla avoir le temps, il regardait ses mains, son visage, il écoutait le silence durer, jusqu’à laisser disparaître l’attente.

Alors, il prit conscience qu’il était le temps. Tout ce qui l’affectait au sujet de l’effet du temps, que ce soit l’usure, la lenteur, ou l’oubli provenait de lui-même.

Par exemple, la fleur qui se fane n’affecte que le regard qui a appris à comparer, à segmenter.

Cette révélation lui permit de regarder les choses autrement, et de faire en sorte que dorénavant, il mériterait les jours où tout arrive différemment.

Une chanson de TAL – Le temps qu’il faut

Les paroles sur https://genius.com/Tal-le-temps-quil-faut-lyrics

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