On a le choix de se concentrer sur les vagues ou sur l’océan.
Les deux sont indissociables, mais en même temps différents.
L’océan, cette mer, c’est le cycle incessant
de ce tourbillon de la vie qui alimente toute chose.
C’est le sang de la terre.
La vague est l’amas de gouttes éphémères,
elle amène une autre vague et projette
ainsi la mer sur la terre tel un battement quotidien.
Le mouvement de la vague est de courte durée et bien réel.
Je porte en moi la vague de ma grand-mère
qui a produit la vague de ma mère.
Nous portons en nous, dans notre sang,
le tourbillon de nos ancêtres décédés
jusqu’à ce que nous mourions.
Puis, lentement nous animons le sang de ceux
que l’on a engendrés, puis ceux-ci s’emportent à leur tour
dans le sang de leurs enfants et ainsi de suite
jusqu’à d’inimaginables générations.
Je porte en moi ma mère,
et mes enfants, seront le souvenir des petits enfants,
et ils resteront ceux qui se souviendront d’eux,
mais pas de moi,
et ce sera là, la fin ultime de ma propre vague,
malgré la continuité de la mer.
Mais qui dit vague, peut se fondre à la mère veilleuse.
Une chanson de Fred Pellerin – De fils en père
Les paroles de http://www.parolesmania.com/paroles_fred_pellerin_65660/paroles_de_fils_en_peres_1985951.html
COPYRIGHT – DROIT D’AUTEUR 2019 – Daniel Jean – Vous pouvez copier ce texte en indiquant la source dandanjean.wordpress.com, SVP ne pas modifier les textes et le contenu sans approbation, merci.