Autrement l’excellence

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Dans le mode traditionnel de la gestion, le gestionnaire dirige. Il a des spécialistes sur lesquels il peut avoir toute confiance et des employés en soutien. La gestion de l’espace humain est perçue comme utile, car elle a pour but de maintenir la paix sociale.

Est-ce possible de réfléchir la gestion autrement? Dans le modèle traditionnel, le système s’appuie sur les limites du gestionnaire, tout repose sur lui.

Peut-on interpeller une intelligence plus globale, plus vaste qui permettrait d’aller plus loin et qui serait plus pérenne?

La réponse est contre-intuitive, et c’est oui.

Pour cela, il faut changer complètement de paradigme. Nous devons concevoir l’espace de travail comme un espace de création collective. Il faut briser les silos, favoriser les connexions, ouvrir l’horizon.

Le profil de l’employé recherché ne serait plus le spécialiste solitaire gardien de son expertise unique, mais bien la personne qui désire se développer, capable de travailler en cellule collective de travail, qui partage les idées, qui assure le transfert de connaissances et qui croit qu’une équipe mobilisée dans une intelligence collective saura franchir les frontières du possible.

Le profil du gestionnaire sera avant tout celui d’un coach, un gardien de la vision de son équipe, qui va favoriser les techniques de gestion collective (par exemple les contrôles visuels)  qui saura responsabiliser au quotidien tout en favorisant le partage d’expertise et le développement de chacun des membres de l’équipe avec des processus de travail partagés, respectés et connus de tous.

Il est possible de gérer autrement en implantant une culture de non-culpabilité et d’apprentissage à partir des échecs pour une amélioration continue de la qualité.

Une équipe qui travaille ensemble, qui développe ensemble, qui partage les opportunités aura une portée pérenne pour le client, le citoyen. Gérer, c’est avant tout organiser, prévoir les risques et voir clair. Il est plus heureux d’avoir une force collective dont la limite est le maillon faible que l’on peut soutenir, que d’avoir une force individuelle, dont la limite, repose sur la capacité à taire les faiblesses.

Une chanson de Jacques Michel interprétée par Fred Pellerin – Amène-toi chez nous

Les paroles sur http://www.cyberus.ca/~rg/ch_m004.htm

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