Il venait de renoncer à maîtriser le temps. Il la regardait immobile sur la chaise longue, le livre posé sur le côté.  Renoncer à maîtriser le temps nous fait découvrir dans un premier temps la patience, c’est la première frontière qui souvent rebute les gens.

Il était maintenant ailleurs et il le savait par toutes les cellules de son corps. Il souriait et il appréciait non plus chaque minute, mais plutôt, la joie de la rencontre, l’instant précieux.

Une peine profondément enracinée était certes présente, mais il y avait surtout et à partir de maintenant ce silence partagé entre deux mondes où malgré le croisé des chemins, des liens intenses plus forts que l’affection ou le besoin d’être accueilli se maintenaient, ces liens qui relient les cœurs.

Le frémissement de la vie côtoyait une âme libérée de ses entraves et malgré le silence et les odeurs, la gratitude portait les larmes qui s’écoulaient.

La mort fut un départ paisible.

Une chanson de Leonard Cohen – You Want It Darker

Les paroles sur https://www.lacoccinelle.net/1180125-leonard-cohen-you-want-it-darker.html

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