L’Egypte intérieure

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Au départ l’Homme est « coupé de lui-même », totalement confondu avec son inconscient. Un processus de différenciation est à mettre en œuvre.

Ce processus de différenciation est celui-là même auquel accède Moïse en quittant l’Égypte pour aller vers une terre étrangère où il se marie. Ce mariage de Moïse avec une femme étrangère nous annonce ses épousailles intérieures avec un aspect « femelle » de lui qu’il ne connaissait pas auparavant.

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Aller vers soi, vers le noyau divin de notre être pour en libérer l’énergie, c’est prendre le chemin de la « terre promise » et vivre la grande aventure du peuple hébreu.

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Le conscient – côté lumière de l’Arbre de la Connaissance que chacun est appelé à construire – doit épouser l’inconscient – côté ténèbres, riche du noyau de l’Etre, sa semence formée de l' »image divine ».

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La connaissance acquise par les études et les livres reste une dualité connaissant-connu ; elle exige un lourd travail et un grand effort de mémorisation, laquelle a son siège dans le cerveau ; elle peut aussi éclairer l’être, mais en partie seulement si elle n’amorce pas l’autre voie d’accès à la connaissance née, celle-ci, de l’intérieur.

Cette dernière est amour.

Annick de Souzenelle dans L’Egypte intérieure ou Les dix plaies de l’âme

Une pièce musicale de Karunesh – Dervish dream

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