Alan Watts et le Zen

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C’est pourquoi, je pense, l’attention a été attirée vers un mode de vie culturellement fécond qui, depuis environ quinze cents ans, se complaît dans la Vacuité et en retire une certaine félicité. Pour employer ses propres termes, la position du Zen a toujours été :

Au-dessus, sans un toit pour la tête.

Au-dessous, sans un pouce de terre pour y poser le pied.

Un tel langage nous apparaîtrait moins étrange si nous étions vraiment préparés à admettre que, les renards ont des tanières et les oiseaux du ciel leurs nids, mais le Fils de l’Homme n’a rien pour reposer sa tête.

On y découvre à la base une compassion profonde, mais totalement dénuée de sentiment, à l’égard des humains engagés dans leurs tentatives désespérées pour parvenir au salut.

Pour savoir ce qu’est le Zen, il n’y a pas d’autre moyen que de le pratiquer, de l’expérimenter concrètement, afin de découvrir ce que cèlent les mots.

Ceux qui savent ne parlent pas.

Ceux qui parlent ne savent pas.

Alan Watts dans Le bouddhisme zen

Une pièce musicale de Lévon Minassian – Songs from a world apart

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