Je vois les hommes de ce monde,
Perdus, perdus, arpentant les chemins de poussière,
Sans comprendre ce qu’ils sont en train de faire
Comment s’en sortir ?
Les jours fastes, combien en tout ?
Parents et amis ne sont proches qu’un court moment
Mille mesures d’or ?
Incomparable, être pauvre sous un arbre.
*
Dans l’eau claire, lumineuse
Lumineuse comme du jade
On voit naturellement jusqu’au fond…
Quand le cœur est libre de toute pensée
Les dix mille circonstances ne peuvent le toucher
Si le cœur ne s’agite pas pour des futilités
Le changement éternel ne saurait le troubler
Si l’on comprend cela
Si l’on comprend bien cela
On sait qu’il n’y a ni dos ni face !…
Han Shan dans Merveilleux le Chemin de Han Shan
Une pièce musicale de Eric Aron – Dao