La beauté infiniment précieuse et fragile de l’amour

Puebla Mexique

Ce qui nous lie nous contraint à certains égards, mais c’est aussi ce qui nous libère.

Aimer véritablement, c’est ne pas chercher à comprendre c’est-à-dire être proprement dépassé. Aborder l’indicible avec au cœur la force d’une évidence cachée.

Le foyer évoque la chaleur de l’âtre, l’endroit de la maison où l’on se rapproche, où l’on se réchauffe, où l’on savoure le bonheur d’être ensemble, où l’on se rassure et se console, où l’on goûte une sérénité. Il correspond à l’ancrage de la maisonnée, où l’on vit, où l’on rit, où l’on se dispute, où l’on partage, où des enfants naissent et grandissent, où l’on construit des projets, où l’on se réfugie des âpretés du dehors. Car l’image de la maison permet de distinguer le dehors et le dedans.

Rentrer chez soi, c’est aussi rentrer en soi, rallier une intimité, une humanité, une manière d’être dépourvue d’artifices de maquillages et d’apparat, où l’on est accepté tel que l’on est – que l’on apparaisse en tenue de soirée ou en peignoir. L’intérieur évoque l’intériorité, là où l’on rejoint l’essentiel, la vérité nue.

François Garagnon dans La beauté infiniment précieuse et fragile de l’amour

Une pièce musicale de Simon and Garfunkel- Angie

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