L’expérience de l’étonnement

bateau

Notre vision du monde et la représentation que nous nous en faisons sont limitées par les lentilles qu’imposent nos croyances, nos origines ethniques et nos connaissances. Et, c’est tout un défi de prendre son courage à deux mains, de saisir les lentilles et d’accepter de regarder avec une vision plus floue, non altérée par le prisme d’une ou des lentilles.

Alors, on peut imaginer que nous verrions probablement un monde différent. Nous verrions encore plus clairement que pour nous adapter, nous embellissons le monde, nous le mettons des mesures de protection. Le fait de se promener en forêt est moins dangereux lorsque nous avons éloigné tous nos prédateurs.

Ce changement de vision nous confronterait à la précarité de beaucoup de nos certitudes et connaissances. Nous verrions peut-être se fissurer à la fois certaines lois scientifiques qui nous donnaient l’impression que tout était déterminé d’avance, de même, que nous verrions se fragiliser cette foi en un hasard qui peut tout changer subitement en prenant le voile de la chance. L’interdépendance entre ces deux conceptions du monde nous sauterait peut-être à la figure.

La nature ne semble pas s’éteindre, elle se transforme, elle se recycle.  L’humain serait-il alors soumis à ce phénomène, lui permettant de recourir à la créativité pour y contribuer activement?

Entre le « comment la vie fonctionne » et le « comment vivre » issue de nos croyances, de nos origines ethniques et de nos connaissances, l’expérience de l’étonnement devant le mystère du monde m’apparaît comme une grande source d’apprentissage malgré les nombreuses questions demeurant ouvertes.

Une pièce musicale de Ludovico Einaudi – Waterways

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