La sagesse de la bonté

Naître

Je parle peu de l’ego.  Je ne veux pas nier sa présence, car c’est un sujet qui me concerne, mais j’aime mieux parler de ce qu’il nous faut développer pour nous réaliser. De ce qui nous fait sortir de notre coquille.

J’aime ce que nous enseigne la sagesse, par exemple cette vision de Confucius : le sage se demande à lui-même la cause de ses fautes, l’insensé la demande aux autres. Ou encore la vision de Mo Tzu : Le sage doit rechercher le point de départ de tout désordre. Où ? Tout commence par le manque d’amour. Et que dire que Khalil Gibran : celui qui est vraiment sage ne vous invite pas à entrer dans la maison de sa sagesse, mais vous conduit plutôt au seuil de votre propre esprit.

L’humain se découvre par ce dont il émane. On retrouve la pureté de la bonté que dans la discrétion, elle n’a de valeur que dans l’expression de l’humilité. Vouloir se mettre de l’avant en usage d’acte de bonté annule l’intention. C’est dans la compassion silencieuse et le secret de nos actes que la bonté s’exprime.

Parler de ce que l’humain peut magnifier et susciter de l’émerveillement a à mes yeux plus de sens.

Une pièce musicale de Ana Alcaide: LUNA SEFARDITA en Samarkanda

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