Au cœur de la tourmente, la pleine conscience

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Une des plus grandes sources de souffrance dans notre vie vient de ce que nous voulons habituellement que les choses se passent comme nous le voulons. Donc, quand les choses « Sont contre nous », quand elles ne se passent pas comme nous le voulons, comme nous nous y attendions ou comme nous l’avions prévu, nous avons tendance à nous sentir contrariés, frustrés, blessés et malheureux, et nous souffrons.

L’ironie veut que bien souvent nous ne savons pas ce que nous voulons vraiment, même si nous voulons tout le temps que cela se passe comme nous le voulons. Si nous avons ce que nous voulons, nous voulons habituellement quelque chose d’autre en plus.

L’esprit continu à avoir besoin de nouvelles choses pour être comblé. De ce point de vue, il est rarement satisfait très longtemps avec les choses telles qu’elles Sont, même si ces choses Sont relativement paisibles et satisfaisantes.

Quand des petits enfants sont bouleversés car ils n’ont pas tout ce qu’ils voient et qu’ils voudraient avoir, nous leur disons : « Tu ne peux pas toujours avoir ce que tu veux ». Et quand ils disent « Pourquoi? », nous répondons « Parce que » ou « tu comprendras quand tu seras grand  » mais nous leur racontons des histoires.

Mais en fait, la plupart du temps, les adultes que nous sommes n’ont pas l’air de comprendre la vie mieux que les enfants.

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Lâcher prise n’est pas une expérience si inconnue. Nous le faisons chaque soir en allant dormir. Nous sommes allongés sur une surface matelassée, lumières éteintes, dans un endroit calme, et nous nous abandonnons, corps et esprit. Si vous ne pouvez lâcher prise, vous ne vous endormez pas.

La plupart d’entre nous avons l’expérience de périodes où notre esprit ne s’arrête tout simplement pas quand nous allons nous coucher. C’est un des premiers signes d’augmentation du stress. A ces moments-là, il nous arrive de ne pouvoir nous libérer de certaines pensées dans lesquelles nous sommes en fait trop puissamment impliqués. Si nous essayons de nous forcer à dormir, les choses empirent.

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Il peut donc être particulièrement utile de garder à l’esprit d’instant en instant que ce ne sont pas tant les éléments stressants de notre vie, mais la façon dont nous les voyons et ce que nous en faisons, qui déterminent le degré auquel nous sommes à leur merci. Si nous parvenons à changer notre façon de voir, nous pouvons changer notre façon d’y répondre.

Au cœur de la tourmente, la pleine conscience de Jon Kabat-Zinn

Une chanson d’Adam Cohen – We Go Home

Les paroles sur https://www.lacoccinelle.net/977061.html

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