Le parapluie du destin

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Est-ce que nous vivons une vie aléatoire ou tout est imprévu et sans dessein? Est-ce qu’il y a un sens, un déterminisme, un destin?

Il y a aussi un ensemble de possibilités entre le rien prévu et le tout inclus.

L’interdépendance conditionnée présente le concept de destin sous l’angle d’un paradoxe des conséquences. Nous faisons des choix qui ont des effets sur notre vie et entrainent des conséquences.  Nous vivons en même temps dans un monde complexe et interactif ou des événements viennent interagir sur nous. Par exemple, seules les personnes qui ont quitté la maison avec un parapluie pourront l’ouvrir dès l’apparition des premières gouttes. Il ne s’agit pas de hasard, il ne s’agit pas d’une chorégraphie imposée par une entité extérieure.

Que l’on soit, de ceux qui avaient un parapluie, de ceux qui ont pu l’ouvrir dès les premières gouttes, de ceux qui ont tardé à l’ouvrir ou de ceux qui se sont mis à courir pour se protéger, chacun à sa propre histoire, son propre parcours et sa singularité. Tout bouge simultanément à partir de chaque être, et illustre le mouvement du tout.

Le concept de l’interdépendance conditionnée n’est pas fait pour nous punir ni pour contrôler, il est fait pour nous contraindre à vivre pleinement et à grandir.

Du jour où l’on regarde les événements de notre vie dans une perspective sans tenter de s’approprier et de vouloir contrôler les conséquences de nos gestes, il nous est alors possible de percevoir à l’inverse de notre champ de vision la danse de la vie. Alors, tout ce qui nous arrive illustre un sens et une opportunité d’adaptation et de transformation. C’est comme si tout se liguait pour nous aider à mieux voir et à nous émerveiller.

Une chanson de Daniel Bélanger – Le parapluie

Les paroles sur https://genius.com/Daniel-belanger-le-parapluie-lyrics

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