Le corps est souvent perçu tant par les hommes que par les femmes dans nos sociétés comme un bien que l’on peut construire comme un produit manufacturé.

Il peut devenir véhicule pour l’expression de la mode, de la simplicité, de la chasteté,  d’un désir, d’un reflet de la santé, de l’acceptation de sa condition, ou de la désaffiliation.

Je n’ai jamais rencontré de personne aimant inconditionnellement son corps, et ce malgré la beauté apparente.  La beauté est réellement une appréciation subjective. Beaucoup de personnes ne s’en préoccupent plus, et d’autres adorent le désir qu’il suscite, sans nécessairement s’aimer.

Les corps sont façonnés au fil du temps par nos activités, nos consommations, nos jeux de l’enfance, nos plaisirs et nos blessures. Les traces qui s’y forment accueillent nos désirs qui se transforment parfois en souffrances.

Pourquoi un humain serait-il beau que lorsqu’il est dans la brillance de son corps?

Le corps de l’humain est un territoire pour l’esprit. Certes, il est possible de s’exalter de nos plaines et de nos montagnes, de nos chemins et de nos clôtures, d’aménager nos espaces préférés pour en faire des palais ou des appartements modestes, il n’en demeurera pas moins une prison pour celui qui ne peut en sortir.

Il est possible d’apprendre à sortir de l’enfermement. Tels le souffle qui ne peut qu’émettre, et la flûte qui ne peut que recevoir, ensemble ils libèrent une énergie nouvelle qui s’élève vers l’infini.

Je fais le voeu que notre esprit et notre corps puissent être en accord afin de contribuer à la grande mélodie du monde.

Une chanson d’Arcade Fire interprétée par Peter Gabriel – My Body is a cage

Les paroles sur https://www.lacoccinelle.net/958348.html

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