Par-delà le point d’équilibre

Les entraînements qui font une différence sont de ceux qui nous ont permis de trouver le point d’équilibre entre la souffrance et l’émerveillement de devenir une nouvelle personne.

Chaque geste, chaque pensée, devient notre engagement à la vie. Au tout début de la pratique, nous portons une attention particulière à nous projeter vers ce que nous souhaitons. La fatigue, la douleur, les craintes ne sont que la part de ce que nous devons assumer. Nous nous entraînons à être conscients de nos capacités tout en tentant de repousser l’impossible. C’est l’état de la persistance, et nous avançons en nous disant que la pensée et ses défenses rationnelles ne peuvent rien.

Puis la peur et le doute finissent par trouver une issue pour s’immiscer dans notre esprit. Ils prennent un malin plaisir à nous mettre sous pression.

Cette phase où nous décollons en nous des anciens schèmes de pensée, ou nous défaisons le moule pour prendre notre nouvelle mesure est une étape cruciale. Que nous essayons de nous dépasser par l’écrit, en gravissant une montagne, en étudiant une matière aride, en nous entraînant physiquement ou en faisant son chemin de vie, cette phase est toujours l’expression de cette masse émotionnelle en conflit qui tente de dominer la raison.

Puis, le second souffle arrive. C’est celui qui nous permet d’atteindre le but alors même que les pensées et les émotions étaient déjà vaincues.

Et c’est justement parce que ces barrières de la pensée et de ce que nous ressentons s’effondrent que notre être peut s’épanouir.

Ce n’est pas le but, le sommet, le résultat qui aura été la plus grande victoire, c’est ce dépassement du point d’équilibre entre la souffrance et l’émerveillement.

Une pièce musicale de Vangelis – Chariots of Fire Theme

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