Arrive un jour ou nous prenons conscience de l’immense potentiel que nous avons.

Cette prise de conscience peut nous amener à baisser les bras et accepter que nous n’ayons pas pu nous réaliser.

Elle peut aussi nous redonner un regain d’énergie et nous permettre de nous réaliser.

Nous ne sommes pas piégés dans la vie, nous sommes confrontés entre diverses tensions, dont le plaisir et la liberté d’être. Et les mouvements pour s’en sortir apparaissent souvent comme des actions contre-intuitives.

Nous tenons pour acquis que le processus d’action-réaction automatisé qui nous pousse à imposer notre pouvoir aux autres et à nous protéger est ce qu’il nous faut.  Et pourtant nous souhaitons avant tout des relations en symbiose…

Nous tenons pour acquis que ce qui est extérieur à nous va combler notre vie, et nous devenons dépendants de l’extériorité. Et pourtant nous souhaitons avant tout que notre singularité soit reconnue…

Nous tenons pour acquis que la réalité est duelle, et que tout se fractionne et se retrouve entre le positif et le négatif, entre le bien et le mal. Et pourtant nous savons que nous sommes la somme de ces divisions…

Nous tenons pour acquis que nous sommes prisonniers du temps, avec une vision à très court terme, nous obligeant à faire des choix entre ce qu’il faut délaisser et ce qui arrivera. Et pourtant nous avons le temps de procrastiner.

Nous tenons pour acquis que nous sommes issus et empêtrés d’un passé. Et pourtant nous sommes conscients que le poids de celui-ci dépend de ce que nous en conservons.

Une pièce musicale Les Indes galantes

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