Il ne savait pas comment s’expliquer l’amour, et pourtant, c’est de lui qu’il titrerait ses plus grands élans du cœur.

Longtemps, il a cru que l’amour était comme un chant d’unification permettant à chaque âme, parcelle de l’âme universelle implantée dans chaque humain, de se relier entre elles. Ce chant que le vent murmure et que peu de personnes prennent le temps d’écouter.

Puis, il s’est mis à douter.  D’où venait cette grande énergie qui bouleverse et modifie la vision ? De quel endroit surgissait cette énergie sublime? Comment s’était-elle faufilée dans le monde ? Qu’est-ce qui l’attirait à nous?

Les seules réponses valables le ramenaient à toujours lui. Celui qui perçoit, qui vit, qui est submergé, qui est transporté, c’était toujours lui. L’amour n’arrive pas dans une vie, on le crée!

Il prit alors conscience, que certains le créaient à partir de leurs désirs et de leurs passions, d’autres, par un jeu de contrôle et de possession, et certains, à partir de ce qu’ils désirent partager de plus beau en eux.

Pour lui maintenant, l’amour est un libérateur lorsqu’il prend la forme de l’attention et de la présence. L’étreinte la plus forte ne servira jamais à retenir, mais à partager cette présence et cette attention.

Peut-être qu’il y a une ouverture inconditionnelle en chaque humain, lui permettant de se relier aux autres, tout en s’assumant. L’amour que l’on crée est alors ce révélateur de l’amplitude que l’on donne à cette ouverture.

Une chanson de Jean-Jacques Goldman interprétée par ZAZ – Si

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