La reconnaissance est un sentiment humain qui ,bien qu’il apparaisse tout à fait normal, révèle dans certains contextes un manque d’amour. Je reconnais d’entrée de jeu qu’il est sain d’éprouver de la satisfaction lorsque nos efforts aboutissent à une réalisation souhaitée. La reconnaissance par autrui est un baume rafraîchissant.

Lorsque la reconnaissance n’est plus une source de plaisir et qu’il devient le moteur de nos actions et un intrant fondamental de notre besoin d’identité, alors là, je vois apparaître un trouble dans le problème!

Le besoin de reconnaissance exprime, d’une part une peur d’être seul, et d’autre part, il est une illustration de l’oubli de soi. La personne qui cherche à tout prix à être remarquée par son entourage vit dans une perspective que les autres soient déterminants dans l’image qu’elle a d’elle. À défaut de se connaître, elle recherche la reconnaissance.

Et pourtant, le fait d’exister et d’assumer notre singularité ne peut pas dépendre que de nous. Le besoin de reconnaissance nous amène à représenter et faire ce que les autres attendent de nous.

Rarement la reconnaissance est un problème, elle amène la gratitude et l’émerveillement, c’est le besoin addictif qui l’est.

La saine reconnaissance alimentée par une connaissance et une estime de soi nous permet de nous donner le droit d’exister pleinement, de prendre des risques, de sortir parfois du cadre, d’apprendre à valoriser ce que nous sommes au lieu de ce que nous faisons, à aimer se voir changer, à prendre conscience de l’importance des erreurs et des échecs dans le cheminement de nos réalisations.

La reconnaissance de sa juste mesure s’exprime souvent avec humilité.

Une chanson de Maxime Le Forestier interprétée avec  Daby Touré ~ Né Quelque Part

https://www.lacoccinelle.net/1080384.html

COPYRIGHT – DROIT D’AUTEUR 2020 – Daniel Jean – Vous pouvez copier ce texte en indiquant la source dandanjean.wordpress.com, SVP ne pas modifier les textes et le contenu sans approbation, merci.