L’appel de sa propre nature

Naître

Tout le monde en a entendu parler, mais peu en divulguent le secret. Il existe un endroit dans un univers parallèle où les âmes attendent le passage dans notre monde. Le passeur de ce lieu essaie de préparer les âmes à ce voyage dans notre monde.

Passeur : C’est à votre tour!

Âme : J’espère que tout est bien préparé. Je m’attends à arriver à un endroit qui n’apporte rien de moins que de bonnes conditions, une température agréable, des amis, un lieu où habiter qui soit accueillant, un travail qui va me permettre de me réaliser, un amour tendre et attentionné et vivre que du bonheur.

Passeur : J’ai l’impression que vous souhaitez fuir l’enfer, et en fait, vous risquez de vous y retrouver!

Âme : Mais je ne veux pas aller en enfer, je n’ai rien fait de mal, j’ai toujours travaillé, j’ai toujours fait de mon mieux, je désire simplement avoir un moment de bonheur.

Passeur : Je vous comprends, c’est légitime, mais cela n’est pas dans l’ordre des choses. Dans ce monde, tout est en mode présent, tout est à votre portée. Vous pouvez aussi bien vivre un paradis sur terre qu’un enfer.

Âme : Mais comment puis-je atteindre le paradis sur Terre?

Passeur : Tout ce que je peux vous dire, c’est que la personne qui désire le paradis sur terre s’impose souvent des conditions qui lui font vivre l’enfer, et que la personne qui accepte la vie telle qu’elle est et l’accueille, a l’impression d’être au paradis. En tant qu’âme, nous insufflons par nos pensées et nos actions ce que le corps vivra. Tout est relié entre ce que l’on pense, ce que l’on dit et ce que l’on fait. Il n’y a pas de magie, pas d’intervention miraculeuse. Chaque âme tisse l’histoire de sa vie sur terre, et c’est sur l’écran de ses propres représentations que la vie se joue. Le film est rarement à la hauteur des attentes, mais à celle des actions et pensées. Ce film est notre mesure du monde.

Âme : Je n’ai plus vraiment le goût de partir!

Passeur : Je comprends, mais sur Terre vous aurez oublié ce que nous venons de discuter. Il y a toutefois une rare exception, à moins que vous alliez plus loin que le paradis ou l’enfer. Cette démarche vers votre propre nature, par-delà vos représentations qui ne faisaient que vous pousser à revivre encore et encore par le corps de la Terre, vous permettrait de cesser de vous prendre pour une âme-corps, et d’inverser la perspective pour devenir ce qui va de Soi.

Âme : Alors, pourquoi me dites-vous cela?

Passeur : Pour insuffler le goût d’être en Soi, effectivement vous ne vous souviendrez de rien, mais il y aura des silences qui émettront des fragments de cet appel à votre propre nature.

Une chanson de Serge Fiori et Richard Séguin – La moitié du monde

Les paroles et les accords sur https://www.boiteachansons.net/Partitions/Fiori-Seguin/La-moitie-du-monde.php

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