L’île au cœur de l’océan

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Je nous vois parfois comme une belle et grande île au cœur de l’océan. Il y a beaucoup à découvrir au sein de nos terres intérieures, mais nous tremblons de peur de nous faire mal, de nous perdre, de ne pas être à la mesure de faire ce qu’il faut.

Nous préférons souvent rester près des rivages. Même si le son des vagues est apaisant, elle ne fait qu’atténuer notre anxiété.

En regardant la mer, nous voyons l’infini, nous prenons conscience de notre petitesse.

Le soir, en regardant les étoiles du firmament, nous constatons que nous sommes si petits et fragiles dans cette obscurité.

Et même lorsque nous rencontrons l’amour, nous vivons à la fois le sentiment de sécurité qu’apporte le rapprochement, mais il y a aussi cette peur de perdre, cette peur qui se manifeste parfois sans raison.

Nous prions pour que le meilleur nous arrive, et dans les faits, nous anticipons et essayons de composer avec nos peurs.

L’anxiété peut nous faire perdre notre capacité de prendre des initiatives, à vivre ce que nous voulons vraiment. L’anxiété, c’est la conscience que les éléments de la nature, le vent, la pluie, les rayons du soleil, le tonnerre et les ouragans sont présents. Le courage, ce n’est pas de porter les pouvoirs d’un super héros, c’est cette capacité à s’adapter avec juste ce qu’il faut et quand il le faut, pour vivre le temps qu’il fait.

Nous avons cela en commun, nous ressentons tous la peur. La différence réside dans la capacité à composer avec, à s’en servir pour explorer nos terres intérieures, pour vivre ensemble, pour ressentir l’immensité et trouver notre place dans ce grand univers.

Ce qui nous rend anxieux, c’est la conscience que le danger est présent.

L’anxiété devient généralisée lorsque nous anticipons à un point tel qu’une crainte persistante demeure sans motif réel. Elle est alors alimentée par des pensées anxiogènes répétitives et persistantes amenant à poser des gestes répétitifs afin de se rassurer.

Avoir des inquiétudes fait partie de la vie. Toutefois, lorsque nos préoccupations gâchent le quotidien, c’est qu’il est temps de demander de l’aide.

L’anxiété fait réagir dans l’immédiat. Il est préférable de plutôt ralentir, de prendre un temps pour écouter afin de prendre conscience de l’importance du babillage de l’esprit. La médication est parfois indiquée pour se redonner la capacité d’agir. L’implication sociale est aussi d’une grande aide.

Les personnes qui se donnent aux autres, qui sont au service des autres font souvent la découverte de leur libération. Apprendre à aimer les autres, à changer la perspective d’un regard qui n’est plus uniquement tournée vers soi est bénéfique. L’amour nous amène à grandir, à découvrir cette part en nous qui porte la compassion et qui nous fait vivre l’acceptation inconditionnelle de l’autre par rapport à soi.

Alors, une île au cœur de l’océan devient un milieu de vie, un lieu d’accueil, de rencontre et d’aventure résiliente.

Une chanson de Daniel Lavoie – J’ai quitté mon île

Les paroles sur https://genius.com/Daniel-lavoie-jai-quitte-mon-ile-lyrics

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