Le pouvoir des mots et des pensées est plus important que nous l’imaginons.  Les mots qui suscitent la violence entretiennent un état d’esprit qui crée l’enfermement.

Nous avons le choix de construire des opinions comme autant de prisons où l’on s’enferme avec des images ou comme autant de jardins où l’on récolte ce que nous avons semé.

L’esprit captif voudrait que la vie ne soit qu’une énigme à résoudre refusant la possibilité qu’elle soit un mystère. À qui peut-on demander à quoi sert la vie? La réponse proviendra probablement d’un autre esprit captif. Accepter la vie telle qu’elle ait, sans condition, sans à priori demande un changement de paradigme.

Nous connaissons tous des personnes qui sont aigries, qui souffrent la vie comme souffre toute personne captive. Bien que la nature autour de nous peut être dure et impitoyable pour qui ne sait pas s’adapter, on n’est pas conscient du prédateur de notre bonheur qui s’est réfugié en nous.

Je suis toujours émerveillé de voir chaque jour une personne autour de moi se réapproprier sa capacité d’agir, de reprendre son chemin de vie en main. Il y a dans ce mystère de la vie quelque chose de grand dans le fait qu’une personne puisse retrouver son équilibre, se lever debout et réapprendre à marcher. Il y a quelque chose de grand quand on la voit réapprendre les gestes d’amour et de compassion. Il y a quelque chose de grand quand on la voit franchir des frontières inconnues pour franchir les voies de passage improbable. Il y a dans ce mystère de la vie quelque chose de beau à saisir que ce soit par ces élans du cœur, ce désir d’être et de créer l’impossible.

Une chanson de Serge Fiori et Richard Seguin – Ça fait du bien

Les paroles sur  https://genius.com/Fiori-seguin-ca-fait-du-bien-lyrics

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