La réalité n’est pas vécue d’une seule façon, ou si nous préférons cette autre formule, la vie peut présenter différentes réalités. Le fait que la vie soit belle ou pas est avant tout tributaire de la façon dont nous la concevions et des choix que nous assumons.

Deux personnes peuvent vivre ensemble pendant des années, avoir investi dans les biens qu’ils désiraient tous les deux, avoir réalisé des voyages selon leurs rêves, faire les mêmes rencontres, vivre les mêmes expériences, bref avoir une existence similaire, et pourtant l’un et l’autre ne vivront pas nécessairement le bonheur.

L’une aura puisé un sens à son vécu et malgré les difficultés elle sera capable de grandir. L’autre perdra peu à peu le sens de la vie et chaque difficulté lui donnera l’impression de régresser.

Ce n’est pas dans les souvenirs, les biens et les contacts accumulés que réside la différence, mais dans la représentation que nous nous faisons du monde, c’est-à-dire dans notre capacité à consentir ou à refuser ce qui est.

La façon de nous habiller peut uniquement changer notre apparence, pour changer notre capacité d’accueil de ce monde, de ce qui est et de ce que nous avons accumulé, il faut inverser le regard.

Nous faisons tous l’erreur de croire que c’est en aménageant l’espace pour vivre ensemble que nous installerons le bonheur. Le grand défi, c’est de développer notre capacité à affronter nos peurs, à entretenir l’amour et à développer ce désir de grandir en humanité.

Une chanson de Christophe Maé – Il est où le bonheur

Les paroles sur https://www.lacoccinelle.net/1114078-christophe-mae-il-est-ou-le-bonheur.html

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