Je suis

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Le seul problème, c’est que vous êtes accro à l’expérience et que vous chérissez vos souvenirs.

La réalité est toute autre : ce dont on se souvient n’est jamais réel ; le réel, c’est maintenant.

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En réalité, il n’y a que la source, sombre en elle-même, mais qui fait tout briller.

Inaperçue, elle cause la perception.

Non ressentie, elle cause le sentiment.

Impensable, elle cause la pensée.

Non-être, elle donne naissance à l’être.

C’est l’arrière-plan immuable du mouvement.

Une fois que vous êtes là, vous êtes chez vous partout

*

Tant que vous vous prenez pour quelque chose de tangible et de solide, un objet parmi les objets, existant dans le temps et l’espace, éphémère et vulnérable, bien évidemment vous serez anxieux de votre survie et de votre prospérité.

Mais quand vous vous connaissez comme étant antérieur au temps et à l’espace, en contact avec eux, juste dans ce point du maintenant, contenant et imprégnant tout, inapprochable, insaisissable, invulnérable, vous ne serez plus effrayé.

*

C’est en vous imaginant séparé que vous avez créé le fossé.

Vous n’avez pas à le traverser.

Il vous suffit de ne pas le créer.

*

Au lieu de chercher ce que vous n’avez pas, trouvez ce que vous n’avez jamais perdu.

Nisargdatta Maharaj dans Je Suis

Une pièce musicale de A. R. Rahman, « Jiya Jale » (Dil Se): Berklee Indian Ensemble

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