Entre mal-être et bien-être

Ce qui interrompt les instants de joie ou de paix, c’est la peur. Nous sommes en train de préparer le repas, un grand bruit retentit, nous sommes aux aguets, nous avons peur pour un proche. Nous sommes en attente d’une entrevue, nous avons peur de ne pas savoir quoi dire.

La peur et le stress qu’elle génère sont à la fois des alliées et parfois des bourreaux. Elles sont des alliées lorsqu’elles nous aident à nous mettre en mouvement pour nous aider à fuir le danger, par exemple lorsqu’un édifice brûle, la peur va nous aider à fuir le lieu.

Elles sont des bourreaux lorsqu’elles prennent au quotidien les formes d’une réflexion constante, d’analyse ou de spéculation sur les évènements que nous vivons. Nous avons peur de ne pas être à la hauteur, nous avons peur du rejet, nous entretenons une activité mentale qui devient un enfermement dans un espace vide.

La peur génère le mal-être. Le bien-être est une phase propice pour laisser émerger la peur.

Le travail sur soi, l’entraînement de l’esprit devrait avoir comme l’un des objets la peur qui est la base de l’existence humaine. Tout est changement, tout n’est pas prévisible. Nous sommes en perpétuelle transformation et ce n’est pas toujours facile à accepter.

L’entraînement de l’esprit ne devrait pas viser la sécurité, à atteindre une version surréaliste de notre rêve personnel. Elle ne peut qu’engendrer une pratique obsessionnelle luttant contre l’expérience réelle vécue.

Ne pas viser le bien-être ou le mal-être, mais tendre à voir la vie avec un point de vue singulier. Vivre quand c’est le temps de vivre, mourir quand il le faut.

Une pièce musicale de Shakti ~ Peace Of Mind

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