La présence de la solitude

ImAGe forêt couleurs

Je sais qu’il n’est pas évident de parler de solitude positivement. Pour apprécier, le mot doit faire référence à une expérience paisible, porteuse de bonheur, ce qui n’est pas toujours le cas.

Il arrive trop souvent que la solitude soit vécue comme une malédiction, par son versant sombre. Celle-ci est peu enviable, car elle est teintée d’une absence, notamment une absence de lumière, une absence de présence à soi puis aux autres, une absence de relation, une absence d’amour et d’amitié.

L’autre versant est rempli de lumière, elle n’est pas un isolement, mais une plénitude. Elle amène à se dépasser, à créer et à se mettre au monde. Cette solitude puise son énergie dans notre singularité et nous relit à ce qui nous dépasse. Les notions duelles d’exclusion ou d’inclusion n’ont plus de sens. Le silence devient le chant de l’âme.

Lorsque nous avons connu cet état, nous voulons en faire don aux autres. Cela se traduit par le fait d’aimer, aimer l’autre pleinement sans raison, sans créer d’attache ou de possession.

Une solitude de cette nature est une présence, ce qui n’est ni facile, ni difficile, et elle ne peut surtout pas servir à combler le temps…ou même l’espace.

C’est simplement un état de vie.

Une pièce musicale de Alexandra Stréliski – The Quiet Voice

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