Renouveau d’innocence

Carolyn-Carlson

Le soleil de mon cœur est le feu de ma passion, la vie est une belle histoire, qui m’apprend encore à croire, que chaque atome de mon être est pour moi un grand bonheur…

C’est un troublant paradoxe, ou l’expression de reflet d’une réalité.

Il s’agit d’un renouveau d’innocence, une paix translucide et implacable habille la pièce.

C’est comme une découverte de gemmes rares, mises à jour par l’esprit.

C’est curieux, cette gloire étonnante qui jaillit de cette belle complexité de lignes, de courbes, de couleurs éclatantes ou tendres.

Elles dansent dans l’espace, elles ressemblent à une muette et émouvante adoration.

Un remarquable mariage entre l’art floral et une créativité absolue, confère une aura spacieuse et gracieuse.

Les lueurs du soir viennent embrasser les fleurs, leur parfum embaume la sagesse d’un instant de vie.

À travers les brumes automnales, par-delà la fenêtre donnant accès au profond, au merveilleux, au mystérieux, se trouvent les pensées qui s’échappent des yeux.

Si l’œil regarde encore plus loin, s’il observe différemment, alors les sages couleurs se transformeront en présents.

Aucun tableau de maître ne pourra contempler les mouvantes architectures, exprimées par la fantasmagorie des fleurs naturelles.

Les sages couleurs déclinent la nature, vers un beau sacerdoce, entre peinture et sublimation de l’écriture.

Sophia Sherine Hutt dans Le sceau des anges

Une pièce musicale de Beethoven – Symphonie no 6 – Pastoral

2 réflexions sur “Renouveau d’innocence

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